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2 avril 2010 5 02 /04 /avril /2010 21:11

Du 11 mai au 31 juillet dans le salon de l'Hôtel de ville de Paris.

www.gerarduferas.com

mariage photos gerard uferas miss-photo-pro

Fonder une famille, avoir des enfants, sceller une histoire d’amour, poser les fondations d’une vie commune… Pour mille raisons, tous les jours, des couples décident de se marier. Dans Paris, ville où je suis né et à laquelle je reste uni de façon profondément amoureuse, j’ai toujours été fasciné par ces manifestations joyeuses dont chacun de nous, à l’occasion d’un mariage, a pu être un jour le témoin, par hasard… ou pour de bon. L’histoire chargée d’images fortes et d’émotions s’écrit devant une mairie, dans un jardin public, à la sortie d’un lieu de culte, sous les fenêtres d’un immeuble où sont réunies les familles, dans un concert improvisé de klaxons sur un boulevard.

photo mariage gerard uferas-miss-photo-pro overblog

Comme photographe, le thème du mariage vu sous cet angle me tentait. Avec l’envie d’y associer Paris pour montrer la magie des lieux et des instants, la diversité des célébrations dans la ville cosmopolite, la richesse des rituels – la photo en est un !-, les préparatifs, les parures, les costumes, la fête, les rires et les larmes, les familles pleines d’enfants, d’amis, de cousins, d’oncles et de tantes, de grands-parents…

Dans une période où a réapparu la tentation d’un repli sur soi, il s’agira de montrer que Paris reste une terre d’accueil dans le pays des droits de l’homme.

photos mariage uferas miss photo pro overblog

Ce travail sera donc un portrait de cette ville vue à travers ses différentes communautés avec à l’esprit ce constat simple: on décide de se marier en se projetant dans l’avenir. Un avenir où l’on pourra faire des enfants, où ceux-ci pourront faire une vie que l’on rêve sans danger, dans un endroit où règne la tolérance. Il s’agira de montrer qu’à travers ce rituel commun, tous les hommes partagent les mêmes rêves, quels que soient leur religion, leur origine ou leur niveau social.

Ce sera l’occasion pour chacun de découvrir son voisin, ses coutumes, et sa singularité dans des rituels autour du thème commun de l’amour et de sa célébration.

Au final, “1+1 Paris d’amour” célébrera l’amour, la tolérance et la liberté. Il est grand temps de montrer que Paris est une ville où il fait bon vivre, où il fait bon s’aimer… où il fait bon se marier !

Gérard Uféras 

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30 mars 2010 2 30 /03 /mars /2010 12:29


Hungarian_Woman-quinn-jacobson-miis-photo-pro-overblog.jpg 

Du 10 mars au 24 avril 2010 au centre Iris, Paris III ème.

Découvrez sa technique ancienne du collodion humide sur plaques. 

« Glass Memories » présente deux séries. Une première série en rapport avec ses souvenirs d’enfance américaine, la seconde réalisée durant son séjour en Allemagne, à la fois sur les traces contemporaines de la Shoah dans la mémoire collective, mais également sur ses propres origines juives européennes. De ses jeunes années dans l’Utah, à Odgen, au cours des années 1970, Quinn Jacobson a gardé le souvenir des marginaux rencontrés dans sa rue, dans un quartier modeste de la ville. Ces personnes vivant à la lisière de la société l’ont particulièrement impressionné.


Des années plus tard, la photographie a permis à Quinn Jacobson d’interroger ses souvenirs et les émotions suscités par ces rencontres. Il est donc retourné à Odgen, sur Madison Avenue et a réalisé les portraits des marginaux d’aujourd’hui, constatant la même pauvreté, le même désarroi, la même solitude. Quinn Jacobson nous montre des visages abîmés, des « tronches » burinées par les accidents de la vie, par les épreuves à répétées. Pour lui, les incidents aléatoires du procédé au collodion, les altérations, les tâches, traduisent de la dureté des ces existences.

Cette série n’est pas un documentaire photographique et n’a pas de prétention historique. C’est la visionpersonnelle de Quinn Jacobson, basée sur sa propre expérience et sa propre émotion.
C’est aussi son désir de confronter la société allemande contemporaine à cet épisode tragique de l’Histoire. Un besoin impérieux de retourner sur ce passé et de comprendre ce que pensent les citoyens allemands d’aujourd’hui et comment ils l’expriment.

quinn-jacobson-miss-photo-pro-overblog-exposition.jpg

Quinn Jacobson est né à Odgen, Utah, États-Unis, il est titulaire d’un Bachelor of Integrated Studies, Weber State University, Ogden, Utah, États-Unis, obtenu en 1993 (photographie, communication et art visuel) et d’un Master of Fine Arts, Goddard College, Plainfield, Vermont, États-Unis obtenu en 2007 (photographie du 19ème siècle, photographie numérique, vidéo numérique). Il séjourne actuellement en Allemagne, à Viernheim, dans la région de la Hesse depuis 2005 et y poursuivra son projet jusqu’en 2011, avant de retourner au États-Unis.

 
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28 mars 2010 7 28 /03 /mars /2010 13:58

shai kremer infected landscape

18 mars-30 avril 2010
Paris 3e. Galerie Les Filles du Calvaire
A travers les deux séries photogrpahiques, «Infected Landscape» et «Fallen Empires», Shai Kremer dresse un portrait métaphorique de la transformation du paysage israélien par des années, des décennies voire des siècles de passages successifs de civilisations.

Dans ses photographies de la série «Infected Landscape», «certains endroits sont aisément identifiables comme les zones d'entraînement militaires tels que «Chicago», sorte de ville fictive qui a servi pendant de nombreuses années de camp d'entraînement pour les troupes israéliennes. D'autres sont plus ambigus. Seuls les titres permettent de localiser géographiquement et politiquement les lieux. Certaines photographies semblent, au premier abord, représenter des endroits bucoliques et champêtres comme ses petites collines recouvertes d'une végétation luxuriante qui s'avèrent être, à la lecture du titre, une barrière de tank dans les hauteurs du Golan.» (Extrait du texte A Measure of Nature de Sylvia Wolf, Infected Landscape, Ed. Dewi Lewis Publishing)

Dans sa série «Fallen Empires», Shai Kremer montre comment l'Histoire façonne et modifie un paysage, comment les différentes strates historiques, les différentes périodes d'occupation d'un lieu, par différentes civilisations le marquent de manière permanente. Pour décrire la complexité des changements survenus dans le paysage israélien, Shai Kremer préfère garder une certaine distance. 

shai-kremer-photo-copie-1.jpg

Loin de montrer le territoire israélien par le même prisme que les journaux télévisés, le sujet est abordé de manière plus subtile. Il considère qu'il n'est pas nécessaire de choquer pour créer un impact. Il préfère inviter le spectateur à penser, à analyser et voit le paysage comme une plate-forme amenant à la discussion. Par ses photographies, Shai Kremer révèle comment chaque parcelle de terre est maintenant «infectée» par les traces et sédiments du conflit actuel. L'accumulation de ruines et de réminiscence de constructions militaires sont une partie importante de ce qui définit aujourd'hui le paysage israélien.

«Mes photographies montrent l'empreinte menaçante et omniprésente de l'armée sur le paysage israélien, et par effet de miroir, cette même empreinte sur la société israélienne. L'esthétique des images, leurs compositions ordonnées imitent les mécanismes de défense des citoyens israéliens essayant coûte que coûte de tendre vers une vie «normale». Les cicatrices cachées du paysage correspondent aux blessures de l'inconscient collectif du pays. Le paysage, infecté par l'accumulation des sédiments déposés par un conflit sans fin, devient une plate-forme de discussion.» Shai Kremer.

http://www.shaikremer.com

Source : http://miss-photo-pro.over-blog.com/ext/http://www.paris-art.com/exposition-art-contemporain/Infected%20Landscape%20et%20Fallen%20Empires/Kremer-Shai/10376.html
 

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